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ECO-GESTES

Comment participer concrètement et au quotidien à la protection de l’environnement ?

En adoptant des gestes simples et des réflexes au quotidien : les éco-gestes.

  • Eco-geste n°1 - J’économise l’énergie

    – J’éteins la lumière quand je quitte une pièce.

    – J’éteins les appareils électriques lorsque je ne les utilise pas : laisser ma télévision ou mon magnétoscope en veille peut contribuer à l’augmentation de ma facture d’électricité jusqu’à 10% par an (hors chauffage).

    – Je module le chauffage en fonction des pièces de la maison : plus chaud dans la salle de bains et le séjour, moins chaud dans les chambres pendant la nuit (19°C suffisent).En baissant de 1°C ma température habituelle, je peux diminuer ma facture de presque 10 %.

    – Je dégivre régulièrement mon réfrigérateur, ce qui me permet d’optimiser sa consommation.

    – J’utilise des ampoules basse consommation, qui consomment 4 à 5 fois moins d’électricité que les ampoules traditionnelles et qui durent en moyenne 6 fois plus longtemps.

    – Je dépoussière régulièrement les abat-jours et les ampoules : je récupère alors jusqu’à 30% de luminosité.

    – Je fais fonctionner mon lave-linge ou mon lave vaisselle lorsque la machine est remplie et je choisis de préférence un programme court ou économique. Un cycle à 30°C consomme 3 fois moins d’énergie qu’un cycle à 90°C.

    – Je choisis des appareils électroménagers à faible consommation énergétique, en me référant aux étiquettes énergétiques. Certes plus chers à l’achat, ils coutent moins cher en consommation

    – Pour la cuisson, je n’oublie pas de placer un couvercle sur mes casseroles.

    – Je préfère les piles rechargeables aux piles classiques.

  • Eco-geste N°2 : J’économise l’eau et je la protège

    LE SAVEZ-VOUS ?

    La banque mondiale fixe les besoins « normaux » en eau à 100 litres d’eau par jour et par personne. Mais les disparités dans le monde sont fortes : en France nous consommons plus de 150 litres / jour / personne. L’eau est précieuse, des gestes simples peuvent nous permettre d’en économiser chaque jour.

    DANS LA SALLE DE BAIN

    – Je prends une douche plutôt qu’un bain : je consomme entre 25 et 100 litres d’eau (au lieu de 200 litres).

    – Je coupe l’eau quand je me brosse les dents, me lave les mains ou me rase. Je réduis ainsi ma consommation de moitié.

    – J’installe sur ma robinetterie des limiteurs de débit, des aérateurs ou des pommeaux de douche économiques, qui réduisent le débit pour un confort équivalent.

    – Je fais la chasse aux fuites d’eau et aux joints défectueux :
    un robinet qui goutte = 35m3 / an = 80 €
    un filet d’eau qui coule = 140m3 / an = 320 €
    une chasse d’eau qui fuit = 220m3 / an = 500 €

    AUX TOILETTES

    – J’installe une chasse d’eau à double flux dans mes toilettes ou je place une bouteille pleine de sable dans le réservoir : je peux ainsi réduire ma consommation d’eau de 1 à 2 litres à chaque remplissage de la cuvette.

    A LA BUANDERIE

    – J’utilise une lessive sans phosphates, pour protéger la qualité des milieux aquatiques.

    – Je veille à respecter les doses indiquées sur les emballages des produits ménagers.

    – J’attends que la machine à laver soit pleine pour la lancer.

    – Je ramène les restes de peintures ou solvants usagés (white-spirit, acétone…) à la déchetterie.

    DANS LA CUISINE

    – Je réutilise l’eau de lavage des légumes pour arroser les plantes d’intérieur par exemple.

    DANS LE JARDIN

    – Je récupère l’eau de pluie pour arroser les plantes, en installant des réservoirs à la sortie des gouttières.

    – Je préfère les espèces de plantes locales, moins gourmandes en eau.

    – J’arrose le soir, pour que l’eau s’infiltre au lieu de s’évaporer au soleil, ce qui réduit de moitié la consommation en eau.

  • Eco-geste N°3 : Les déchets

    LE SAVEZ-VOUS ?

    Notre production de déchets a doublé en 40 ans et continue à augmenter ! Voici quelques conseils pour limiter la production de déchets.

    – Je privilégie les produits au détail ou en vrac, avec peu d’emballages et limite les portions individuelles : en achetant du fromage ou de la charcuterie à la coupe je choisis la quantité que j’achète et je réduis ainsi les risques de gaspillage alimentaire et les emballages inutiles.

    – Je pense à emmener un sac réutilisable pour aller faire mes courses. Ils sont beaucoup plus résistants que les sacs jetables, utilisés en moyenne seulement 20 minutes avant de se retrouver à la poubelle.

    – Je soulage ma boite aux lettres à l’aide d’un autocollant « Stop Pub » : si 15% des foyers pratiquaient ce geste, 130.000 tonnes de papiers seraient économisées. Je peux confectionner moi-même mon étiquette ou l’imprimer depuis le site du Ministère en charge du développement durable.

    – Je limite ma consommation de papier en n’imprimant que ce qui est vraiment nécessaire, en utilisant la fonction recto-verso de mon imprimante, ou encore en utilisant le verso de certaines pages comme brouillon.

    – Je bois de l’eau du robinet plutôt que de l’eau en bouteille car elle coûte 100 à 300 fois moins cher. Lorsque j’achète une bouteille d’eau, c’est l’emballage qui finira très vite à la poubelle, que je paie le plus cher (20% du prix pour l’eau et 80% pour l’emballage).

    – Je donne ou revends les objets qui ne me sont plus utiles. Avant de jeter un objet je peux me demander s’il est réparable, réutilisable ou s’il peut servir à quelqu’un d’autre. Les mêmes questions sont à se poser en sens inverse lors de l’achat d’un objet neuf : puis-je l’acheter d’occasion ou le louer.

    – Je trie mes déchets chez moi, au point de collecte et à la déchetterie. Je suis particulièrement vigilant(e) avec les déchets dangereux (pile, batterie, solvant, peinture, huile de vidange …) : 70% des piles usagés sont encore jetées à la poubelle ou dans la nature !

    Et je n’oublie pas… « le meilleur déchet est celui que je ne produits pas ! »

  • Eco-geste N°4 : Je réduits mon empreinte écologique

    LE SAVEZ-VOUS ?

    L’empreinte écologique, c’est la pression qu’exerce l’homme sur la nature pour ses activités et satisfaire ses besoins essentiels. Nous prenons à la planète des ressources naturelles, et tout va bien lorsque nous ne prenons pas plus que ce que la nature peut nous offrir. Mais est-ce que nous prenons plus ?

    L’empreinte écologique idéale est de 1.8Ha/an/hab. En France, elle est de 5.6 Ha/an/hab.

    QUELQUES ÉCO-GESTES POUR LIMITER SON EMPREINTE ÉCOLOGIQUE

    – J’augmente de moitié mes achats en produits locaux pour mon alimentation : je réduis mon empreinte écologique de 300 m² par an ;

    – Je remplace une fois par semaine la viande du repas par des protéines végétales, ce équivaut à réduire mon empreinte écologique de 1000 m² par an ;

    – Nous jetons en moyenne 25 % de notre nourriture à la poubelle. Ne plus le faire revient à réduire mon empreinte écologique totale de 8 % ;

    – Je réduis mes petits trajets et je roule 25 km de moins en voiture chaque semaine, ce qui équivaut à réduire mon empreinte écologique de 500 m² par an ;

    – Je roule en voiture avec au moins un passager (au lieu de conduire seul 90 % du temps) ce qui revient à réduire mon empreinte écologique totale de 10 % ;

    – Je passe 3 minutes de moins sous la douche, ce qui revient à réduire mon empreinte écologique de 400 m² par an.

    – Je ferme le robinet quand je me brosse les dents : je réduis mon empreinte écologique de 100 m² par an ;

    – Je fais sécher mon linge sur une corde 4 fois par mois au lieu d’utiliser un sèche-linge électrique : je réduis mon empreinte écologique de 100 m² par an.

    Conclusion : si j’applique ces éco-gestes tout au long de l’année, j’économise environ ½ Ha (l’équivalent d’un terrain de foot)

    – Pour calculer son empreinte écologique : www.agir21.org

  • Eco-geste N°5 : J’agis pour la survie des abeilles et la sauvegarde de la biodiversité

    LE SAVEZ-VOUS

    En Europe, 30% à 40% des abeilles ont été décimés en moins de 10 ans, ce qui représente, en France, une disparition de 350.000 ruches par an. Confrontées à l’emploi massif d’insecticides, d’herbicides et fongicides, à des cultures intensives et à une destruction de la diversité végétale, nos zones de grandes cultures deviennent des déserts écologiques.

    Or l’abeille contribue à la pollinisation (reproduction) de 80% des espèces de plantes de notre planète, soit plus de 200.000 espèces. Elle est essentielle dans le maintien de l’équilibre des écosystèmes naturels et de notre agriculture. Sans le travail des apiculteurs pour reconstituer leur cheptel, les abeilles auraient quasiment disparu de notre territoire. Au-delà des abeilles domestiques, les insectes pollinisateurs sauvages (papillons, bourdons, abeilles solitaires…) subissent une hécatombe inquiétante pour le maintien de la biodiversité.

    POUR COMBATTRE CE FLÉAU, JE PEUX AUSSI M’ENGAGER

    – Je soutiens l’action de l’Union Nationale de l’Apiculture Française

    – Je favorise une agriculture réellement respectueuse de l’environnement

    – Je n’utilise pas de produits phytosanitaires toxiques pour les abeilles et privilégie les produits respectueux de l’environnement.

    – J’évite de procéder à la mise en culture de plantes génétiquement modifiées.

    – Je favorise l’implantation et la mise en culture de végétaux à vocation pollinifère et nectarifère

  • Eco-geste N°6 : Je maîtrise mes déplacements

    LE SAVEZ-VOUS ?

    Sur autoroute en roulant à 120 km/h plutôt qu’à 130 km/h on économise 15% de carburant contre seulement quelques minutes de trajet en plus.

    UN VÉHICULE BIEN CONTRÔLÉ

    – Je fais contrôler régulièrement ma voiture. Un moteur bien réglé est plus fiable et dure plus longtemps. Un bon réglage, c’est 20% de pollution en moins et 10% de carburant économisé.

    – Avant de partir, je pense à vérifier la pression des pneus : des pneus sous-gonflés entraînent une usure prématurée, une consommation accrue de carburant et un risque pour ma sécurité.

    – Je lave ma voiture dans une station de lavage, équipée en circuits d’évacuation des produits de lavage. J’économise à peu près 200 litres d’eau.

    DES DÉPLACEMENTS PLUS PROPRES

    – Je privilégie le vélo, le roller, la trottinette ou la marche à pied, si j’ai à effectuer un court trajet en ville. Je gagne du temps, je n’émets aucun polluant et en plus, c’est bon pour la forme !

    – Pour mes déplacements un peu plus longs en ville, je choisis le bus, le métro ou le tramway. Non seulement ils émettent moins de CO2, luttent contre la pollution atmosphérique et en plus on peut y lire, discuter et même s’y reposer !

    – Je n’abuse pas de la « clim », elle peut alourdir ma consommation de 1litre au 100km. Et attention aux écarts de température trop importants : pas besoin d’avoir 18° à l’intérieur quand il fait 35° dehors.

    UNE CONDUITE RESPONSABLE

    – Au volant, j’adopte la zen attitude ! Je démarre en douceur afin d’éviter une surconsommation coûteuse et de forts rejets polluants et je conduis en souplesse avec une vitesse modérée. En ville, cela permet d’économiser jusqu’à 40% de carburant. L’usure de ma voiture en sera également amoindrie.

    – Si je suis arrêté(e) plus de 30 secondes (sauf en pleine circulation), j’arrête mon moteur : la marche au ralenti consomme alors plus de carburant que le redémarrage.

    DES CHARGES ENCOMBRANTES

    – Si j’ai une quantité importante de bagages à transporter, j’utilise une remorque plutôt qu’une galerie, ce qui me permet d’économiser jusqu’à plus de 15% de consommation d’essence à 120 km/h.

    LE COVOITURAGE ET LES TRANSPORTS EN COMMUN

    – Je propose à mes voisins ou à mes collègues de partager la même voiture. Au-delà de la diminution de la pollution, le covoiturage divise les frais de déplacements et favorise la convivialité.

    – Pour les longs trajets, je privilégie le train à l’avion, et pour les courtes distances circulez en vélo ou à pied.

    A L’ÉCOLE À PIED, C’EST MEILLEUR POUR LA SANTÉ

    – Pourquoi ne pas laisser les enfants se rendre à l’école à pied ? Il suffit de 8 minutes pour parcourir 500 mètres à pied et il est conseillé aux enfants de faire 20 à 30 mn d’exercice physique tous les jours. A pied ou à vélo, en ville, les enfants apprennent plus rapidement à s’orienter, à être prudent et autonome, alors qu’en voiture, ils se laissent guider et ne sont donc pas acteurs de leurs déplacements.

  • Eco-geste N°7 : J’évite de faire du bruit

    LE SAVEZ-VOUS ?

    Le développement des activités industrielles et commerciales, l’essor de l’urbanisation et des infrastructures de transport, mais aussi l’évolution des comportements, engendrent des nuisances sonores de plus en plus mal ressenties par les citoyens. Ces nuisances sonores perturbent sérieusement les conditions de vie des riverains, en particulier la nuit.

    Ainsi, 40% des Français se disent gênés par le bruit (bruit de la circulation pour 33%, bruits de voisinage pour 30%, et 12% pour les bruits de commerces, spectacles…)

    Le bruit a des origines multiples. Pourtant, il est l’un des rares désagréments sur lesquels nous pouvons agir : dès sa disparition, la nuisance s’arrête. Alors « écoutons » davantage nos comportements.

    JE PRÉSERVER MON PROPRE CAPITAL AUDITIF

    – J’écoute de la musique sur une chaîne ou un baladeur à un niveau raisonnable, je m’éloigne des baffles en discothèque, dans les concerts… Sur une durée importante certaines intensités sonores sont susceptibles d’entraîner des lésions auditives irréparables.

    – Je fais des pauses au calme pour récupérer, pour éviter de surmener mes oreilles.

    JE PENSE À MES VOISINS

    – Je baisse le son, je danse sans chaussures et je respecte le silence de la nuit.

    – Je fais attention à ne pas claquer les portes dans l’immeuble.

    – J’amortis les bruits avec des meubles en bois, des tapis, des rideaux aux fenêtres.

    POUR EN FINIR AVEC QUELQUES MYTHES

    – La réglementation sur les bruits de voisinage concerne le jour et la nuit. Même avant 22 heures, personne n’est en droit de faire du bruit de façon excessive. Pour soi-même comme pour les autres, vivre dans une ambiance sonore agréable peut devenir une règle de vie tout court.

  • Eco-geste N°8 : Voyage au pays des logos « écologiques »

    LE SAVEZ-VOUS

    Pour vanter les avantages écologiques (réels ou supposés) de leurs produits, fabricants et distributeurs impriment sur les produits ou leurs emballages des signes distinctifs sous forme de petits dessins. En réalité, certains de ces logos correspondent effectivement à des produits ayant moins d’impacts sur l’environnement, mais d’autres ne signifient rien.

    Afin de vous y retrouvez, nous vous proposons un petit voyage au pays des logos « écolos ».

    LES ÉCOLABELS OFFICIELS

    Initiés par les Pouvoirs Publics, les écolabels vous garantissent à la fois la qualité d’usage du produit et ses caractéristiques écologiques : le produit est performant et génère moins d’impacts sur l’environnement tout au long de son cycle de vie.

    L’ÉTIQUETTE ÉNERGIE

    Les étiquettes énergie classent les appareils électriques en fonction de leur consommation d’énergie, d’eau et de leur niveau sonore, sur une échelle allant de A, pour les plus économes, à G, pour les plus gourmands. Un appareil de classe A consomme jusqu’à 3 fois moins qu’un appareil en classe C. Ces étiquettes sont désormais obligatoires sur les appareils électroménagers et les ampoules.

    L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE

    L’agriculture biologique constitue un mode de production soucieux du respect des équilibres naturels (absence de pesticides, d’engrais chimiques, d’OGM, limitation des intrants, etc.). Les produits certifiés « AB » par les Pouvoirs Publics sont composés d’au moins 95 % d’ingrédients issus de ce mode de production. Il existe également un logo européen pour ces produits. Mais la marque AB est plus exigeante que la réglementation européenne. Seuls les produits alimentaires peuvent bénéficier de ces deux certifications.

    LE LOGO DU RECYCLAGE

    L’anneau de Möbius est le symbole du recyclage, il signifie : « ce produit ou cet emballage est recyclable ». En revanche accompagné d’un pourcentage il indique : « ce produit ou cet emballage contient 65% de matière recyclée ».

    POUR EN SAVOIR PLUS

    www.ademe.fr
    – Pour apprendre tout en s’amusant
    – Un petit guide pratique à télécharger sans hésiter
    www.reduisonsnosdechets.fr
    casuffitlegachis.fr

  • Eco-geste N°9 : Un cartable vert !

    La rentrée des classes est passée ou va bientôt arriver. Et si vous achetiez des fournitures écologiques ?! Voici quelques pistes pour vous aider à faire des choix respectueux de la planète et de vos enfants :

    – Je n’achète que ce qui est réellement nécessaire et je réutilise le matériel :
    Certaines fournitures de l’année précédente peuvent être réutilisées, le budget de la rentrée s’en trouvera automatiquement allégé.

    – Je choisis des fournitures robustes
    Je bannis les produits jetables et privilégie les fournitures qui dureront l’année entière, voire plusieurs années. Rien ne remplace un cartable solide et lavable. Il en existe en coton, en chanvre et même en chambre à air recyclée !

    – Je choisis des produits rechargeables :
    Un porte mine pour remplacer un crayon de mine en bois, un stylo plume rechargeable à la place d’un stylo à bille en plastique … produiront moins de déchets et s’avéreront plus économiques.

    – Je choisis des fournitures sans produits toxiques :
    Les enfants passent 8 heures par jour au contact de leur matériel scolaire. Je fais attention aux solvants que peuvent contenir les colles, ou les feutres, marqueurs et surligneurs.

    – Je choisis des produits en matériaux recyclés :
    Je choisis du papier recyclé non blanchi ou blanchi sans chlore pour les cahiers et du carton recyclé pour les classeurs.
    Mais attention, même recyclé, le papier ne doit pas être gaspillé : je pense à écrire des deux côtés des feuilles …
    Si le choix n’est pas orienté sur un papier recyclé, je prends soin de choisir un papier « PEFC », issu de forêts éco-gérées.

    – J’évite les déchets d’emballage :
    Je favorise les produits vendus en vrac : l’emballage n’est pas signe de qualité mais source de déchets supplémentaire.

    – Je favorise les énergies renouvelables…
    …en utilisant par exemple une calculatrice solaire, ou en utilisant des piles rechargeables.

  • Eco-geste N°10 : Conseils verts pour un repas estival

    Avec les beaux jours, pique-niques et barbecues sont au rendez-vous. Comment faire pour que ces moments festifs et conviviaux ne mettent pas le feu à la planète ?

    LE SAVEZ-VOUS ?

    – L’essentiel des incendies en France sont provoqués par l’homme, et les barbecues « sauvages » mal éteints en sont une des principales causes.

    – Il faut entre 100 et 1000 ans pour qu’un gobelet, une bouteille ou un sac en plastique, abandonné dans la nature, se dégrade.

    POUR LE BARBECUE

    – Je choisis un barbecue à gaz, plus écologique qu’un barbecue à charbon, qui rejette plus de C02, encourage la déforestation (il faut environ 5 kg de bois pour produire 1 kg de charbon) et produit de fines particules polluantes.

    Sinon, je préfère l’alternative « barbecue vertical » qui cuit la viande entre deux foyers.
    – les graisses ne tombent pas dans le feu, la viande ne risque pas d’être carbonisée et cancérigène,
    – plus besoin de retourner la grille, les deux côtés cuisent en même temps,
    – les foyers peuvent être alimenté par du petit bois, du carton…

    La viande a un coût environnemental élevé, sa production génère du C02 : je choisis une viande de poulet fermier, canard ou porc qui dégage moins de CO2 qu’une viande de bœuf, veau ou agneau, ou une viande bio qui permet de diminuer par 3 les émissions de gaz à effet de serre ! Pour réduire cet impact, j’accompagne ma viande de légumes grillés.

    POUR LE PIQUE- NIQUE

    – J’emmène un sac poubelle dans mes affaires : les pique-niques entrainent souvent de nombreux déchets : papier d’aluminium autour des sandwichs, serviettes en papier, etc. En outre, lorsque les déchets se dégradent enfin, ils laissent des substances toxiques qui polluent l’environnement, sans parler de la pollution visuelle qui peut durer des années !

    – Les couverts et assiettes en matière végétale remplacent ceux en plastique. Je préfère donc une vaisselle en bioplastique PLA (issu de l’amidon de Maïs) à celle en plastique ordinaire. Sinon, rien de tel pour faire chic que d’emporter un panier avec de la vaisselle réutilisable, une nappe en tissu et des serviettes assorties.

  • Eco-geste N°11 : Les produits d’entretien

    LE SAVEZ-VOUS ?


    Une famille européenne utilise en moyenne 40 kg de lessive par an et 10 kg de produit vaisselle. Ces produits ménagers contiennent des substances toxiques qui peuvent dévaster un lac de 6 Ha sur 1,5 mètre de profondeur et éliminer toute la faune aquatique !

    – Les produits pour le ménage sont très polluants. En choisissant le logo NF Environnement et en diminuant les doses, je nettoie ma maison tout aussi efficacement.

    – J’évite les lingettes qui multiplie par 12 les dépenses liées aux produits d’entretien et génère 23 kg de déchets contre 1 kg avec des nettoyants classiques.

    – Il en va de même avec le papier essuie-tout que j’utilise avec parcimonie.

    – Face à un évier bouché, avant d’utiliser un déboucheur à base de soude extrêmement nocif, je pense à utiliser une ventouse avec de l’eau chaude.

    – Je pense également aux éco recharges qui limitent les emballages.

    – Je peux aussi choisir d’utiliser des produits naturels : le jus de citron détartre, le vinaigre blanc nettoie les vitres, le savon noir nettoie le sol …

  • Eco-geste N°12 : Mangeons bio, local et de saison

    Voici trois ingrédients pour une alimentation saine.

    Préserver sa santé, réduire son budget « nourriture », protéger l’environnement, soutenir l’économie locale : Tout un programme auquel chacun peut participer en privilégiant le bio, le local et les produits de saison !

    Manger de saison : A chaque saison, ses fruits et légumes. Manger au rythme de ce cycle naturel nous permet de diversifier notre alimentation. De plus nous bénéficions ainsi de la fraîcheur et de la qualité des aliments, en évitant les productions sous serre et hors saison.

    Manger local : Les 19 kg de produits alimentaires qu’achète en moyenne chaque semaine un ménage français correspondent en pollution de CO2 à plus de 10 000 km en voiture. Ces émissions de CO2 sont principalement le fait de productions intensives qui utilisent de nombreux intrants (pesticides, conservateurs, etc…) nocifs pour l’environnement et la santé. Consommer local permet de limiter le coût et la pollution du transport de ces produits qui sont généralement importés. Réduire les circuits de commercialisation donne la possibilité de rencontrer et de créer des liens avec des producteurs qui vivent et travaillent près de chez nous.

    Et pourquoi bio ? L’agriculture biologique est une solution pour éviter la présence de produits chimiques ainsi que d’organismes génétiquement modifiés dans son assiette et dans la nature. C’est aussi un moyen de favoriser des pratiques d’élevage soucieuses des conditions de bien-être des animaux. Pour acheter « bio », il existe des labels faciles à identifier : AB, Demeter, Nature et Progrès.

  • Eco-geste N°13 : Une saint Valentin romantique et écologique

    Bouquets de fleurs, parfums, bijoux, lingerie … chacun veut le plus beau pour l’être aimé. Mais la fabrication de ces cadeaux est parfois loin d’être neutre pour notre planète.
    Voici quelques trucs et astuces pour déclarer votre flamme sans nuire à la planète.

    Le saviez-vous ? : Les fleurs classiques sont cultivées dans des pays lointains avec une grande utilisation de pesticides ou dans des serres utilisant une grande quantité de chaleur et d’éclairage. L’extraction de l’or, de l’argent ou des diamants pour faire une bague peut entraîner jusqu’à 20 tonnes de déchets miniers.

    Offrir bio et équitable est un moyen de partager votre amour avec la planète. Pensez à offrir :
    – des cartes postales virtuelles
    – des fleurs labellisées commerce équitable
    – des chocolats bio
    – des bijoux en bois
    – un voyage écologique
    – une séance de massage
    – un cadeau « maison » fabriqué soi même